jeudi 26 novembre 2009

dépliable, non repliable ?

Le pliage que j'utilise est intriguant à ouvrir mais quasiment impossible à refermer sans le détériorer.
En déployant l'objet, un nouvel espace est créé.
Les notions à prendre en compte sont donc l'usure, l'action du temps et l'action de l'usager sur le livre.

Roland Tiango est un jeune artiste dont le travail m'avait interpellé il y a quelques mois lorsque j'avais découvert le "dirt poster". Afin de révéler le message, l'utilisateur est obligé d'y mettre du sien.




 
 
 
 
 
 

En visitant son site, j'ai trouvé une bien jolie coïncidence

jeudi 19 novembre 2009

multiplications

Ce pliage donne à réfléchir à propos de sa remise en place. S'il est facile de l'ouvrir pour le déployer, il devient plus difficile de trouver comment le refermer. Il serait comme un secret révélé et impossible à garder tel quel...

mardi 10 novembre 2009

samedi 7 novembre 2009

Un Folioscope, des Flip Books

Au Centre Pompidou jusqu'au 9 novembre s'est tenue l'exposition "Un Folioscope, des Flip Books". Pascal Fouché y présente sa collection.
Apparu au 19° siècle, il a été une des premières façons de créer de l'animation, puisque c'est le livre se met en mouvement au fur et à mesure que le lecteur tourne les pages.
Ce médium permet une création totalement portée sur l'imaginaire ; raconter une histoire en quelques secondes est une manière d'aborder facilement la fiction. L'animation défile comme le souhaite le lecteur. C'est un format qui me plaît pour le rapport à l'intime qu'il suggère : l'histoire n'est racontée qu'au lecteur.
La galerie Rambuteau a été envahie par une centaine de flip books pour la plupart présentés, à ma déception, en vidéo (toute la magie de ce petit livre étant la relation tactile qu'il offre à l'utilisateur.)






Scott Blake travaille sur le code barre, une forme qui, à force de petite modifications et multiplications, peut devenir tout autre chose.

vendredi 23 octobre 2009

Première piste...

En commençant à manipuler le papier pour en former des pages, j'ai eu envie de me focaliser sur les formats que je pouvais obtenir.
Le passage d'un grand format à un petit format par déploiement ou repli est pour moi comme un dévoilement, ou une intrusion dans l'intimité.
J'expérimente alors la façon dont le lecteur peut interagir avec le livre, dans une découverte permanente...
(les maquettes seront bientôt photographiées !)

lundi 19 octobre 2009

A l'ouverture de ce blog !

Il va falloir que j'apprenne à recenser mes expériences et en faire des livres.
Je considère trop souvent ce support comme déjà fait, d'habitude je ne fais que le remplir.
Au mieux, je me suis habituée à faire des recherches sur feuilles libres et à les regrouper pour former un carnet artisanal au format de mon choix. Il faudrait à présent que mes carnets de recherche deviennent des livres à part entière.

En considérant le livre comme un espace, j'ai du mal à me détacher de sa notion d'objet. Un livre n'est pas seulement des pages qu'on tourne, dès que le lecteur l'a en mains, il peut le manipuler comme bon lui semble.
Le travail d'Irma Boom m'a fait prendre conscience d'une autre appréhension de l'objet livre. L'attention portée au volume me semble essentielle et m'intéresse beaucoup.

La question du jour est maintenant de savoir mêler la fiction à mes recherches...